C’est à Saint Hilaire Saint Mesmin, dans l’Atelier ARTISMA, situé à son domicile que Sophie nous reçoit près d’un an et demi après sa sortie de couveuse. L'Atelier ARTISMA entièrement dédié à son activité est aménagé et équipé pour l'enseignement du dessin et de la peinture, auprès d’un public d’élèves amateurs.
Sophie a choisi d'enseigner la Pédagogie MARTENOT, qu’elle qualifie d’efficace et originale. En effet, en plus de l’acquisition de solides connaissances techniques, cette méthode valorise l’expression d’une sensibilité artistique propre, en plaçant la qualité gestuelle au cœur de l’enseignement.
L’apprentissage s’opère par la réalisation de séries d’exercices, dont la difficulté augmente très graduellement permettant à chacun de progresser à son propre rythme.
Les principales techniques picturales (craie, fusain, encre, peinture …) sont expérimentées de façon itérative, en s’appuyant sur les grands thèmes de l'Histoire de l'Art (les paysages, la vie animale, les natures mortes …). «Et lorsque la magie opère, souvent, et que je vois des visages incrédules s’illuminer, devant la qualité de leurs réalisations, je trouve ça génial, c’est ma récompense, tout simplement ».
Sophie compte une trentaine d'élèves inscrits pour l'année scolaire 2015-16, qu'elle reçoit chaque semaine en cours collectifs de 2 heures. Elle a ouvert 7 créneaux pour répondre au mieux aux demandes de sa clientèle. Elle fournit à ses élèves l’ensemble du matériel nécessaire pendant ses cours.
Pour développer sa clientèle, Sophie distribue des flyers et participe au Forum de rentrée de sa commune. Le reste de l'année, le bouche à oreille est son principal vecteur de nouveaux clients.
Titulaire d’une maîtrise A.E.S. en Gestion des Ressources Humaines, Sophie a été cadre à l’AGEFIPH pendant 14 ans. Pour envisager d’autres voies d’évolution, elle a réalisé un bilan d’orientation en 2009. Il lui aura fallu trois ans pour se former à la Pédagogie Martenot, découverte 10 ans plus tôt lorsqu’elle prenait des cours de dessin et de peinture en tant qu'amateur.
C’est à la Chambre de Commerce et d’Industrie que Sophie a été orientée vers la couveuse. Cette dernière a été importante au démarrage favorisant « l’essai de l’activité » et permettant de « trouver de la confiance, du soutien et d’être dynamisé : ce qui est important quand il n’y a pas de chef d’entreprise dans son propre entourage ».
Pour le futur d’ARTISMA, Sophie réfléchit au développement de stages, ainsi qu’à un moyen de transmettre différemment l’apprentissage, peut-être en véhiculant certains modules via internet.
Article écrit en février 2016