« Un jour, j’aurai mon institut », c’est ce que s’était dit Catherine pendant sa formation d’esthéticienne. Originaire de la Nièvre, elle a démarré sa carrière à Paris où elle a travaillé en institut de beauté pendant 14 ans. Son mari ayant obtenu un poste à Dampierre en Burly, ils ont donc déménagé pour s’installer à Saint Père sur Loire. Catherine a profité de cette opportunité pour reprendre son projet qu’elle avait « gardé dans un coin de la tête » en décidant finalement de se lancer en tant qu’esthéticienne à domicile.
Il lui aura fallu 6 mois pour réfléchir et se préparer en suivant les ateliers organisés par Pôle Emploi et une réunion d’information à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Montargis. Orientée vers la couveuse d’entreprises, elle a pu tester son activité pendant 9 mois et se « sentir plus sereine et plus confiante avant de me lancer ».
Aujourd’hui, Catherine s’estime « assez contente du début d’activité ». Il faut dire qu’elle n’avait « pas de connaissances, ni de réseau pour démarrer et que la concurrence est rude sur le secteur ». Elle a donc dû mettre en place une véritable stratégie de communication et de prospection : distribution de flyers en boîtes à lettres, marquage de son véhicule, communication dans le journal local, …
La période des fêtes de fin d’année arrive et Catherine prépare les offres de Noël : bons-cadeaux, produits cosmétiques à offrir, … qu’elle communiquera sur la page Facebook de L’Aparté Beauté. Parmi ses projets pour 2016, « il y a la mise en ligne d’un site internet ». Ce qu’elle apprécie aujourd’hui : « c’est agréable de gérer moi-même, de faire et proposer ce que j’ai envie » et puis, en travaillant au domicile des clientes « le contact n’est pas le même, plus facile, car dans leur environnement, elles sont plus détendues ».
Article écrit en décembre 2015